De la création à nos jours…

Il a bien changé le temps où André LAVAL, créateur d’O.C.S, travaillait seul avec son téléphone et son fax pour organiser ses premières liquidations de stock …

Mr LAVAL, comment vous est venue l’idée originale de ce concept en 1988 ?

« Et bien, je travaillais depuis quelques années pour un grand groupe de textile et nous implantions et fermions des grands magasins. De ce fait, il fallait souvent se « débarrasser » de stocks importants de vêtements, et c’est là que j’ai commencé à organiser des ventes spéciales. Mais tout cela c’était bien avant la création d’O.C.S ! »

Comment O.C.S est-elle née alors ?

« J’ai commencé à être connu grâce aux réussites de ces grandes ventes et en 1988 un ami m’a parlé d’une de ses connaissances, un bijoutier, qui suite à des problèmes de vente et d’achat de fonds de commerce, se retrouvait avec un énorme stock de bijoux sur les bras. Cet ami m’a demandé si je pouvais m’occuper de liquider son stock. Au début j’étais très réticent car je ne connaissais pas du tout le milieu de la bijouterie. Mais comme j’ai toujours aimé les défis, j’ai rencontré le bijoutier et je suis resté une journée en observation dans son magasin. J’ai compris qu’il serait impossible d’organiser une liquidation de stock en gardant ce concept de vente en vitrines, dans des meubles qu’il fallait ouvrir et fermer à clé, pour n’en sortir que 2 ou 3 articles à chaque fois. J’ai donc réfléchi à un système qui permettrait de vendre plus et plus vite, ce qui est le principe d’une liquidation. C’est là que m’est venue l’idée de présenter les bijoux par famille sur des plateaux de présentation…le concept se mettait en place !

Il s’est avéré que cette première liquidation de stock en bijouterie a été un réel succès, et que le système des plateaux de présentation a vraiment bien marché…..C’était la naissance d’O.C.S ».

Mais au début, le concept était beaucoup moins élaboré que maintenant ?

« Oui en effet ! Personne n’était informatisé au début, et tout se faisait par téléphone et par fax. Pour la publicité, nous faisions uniquement de la presse et de la distribution de prospectus (ça a bien changé maintenant), mais globalement les services proposés aux clients étaient beaucoup plus simples que maintenant. Par exemple, je faisais déjà des études de stock mais c’était beaucoup plus fastidieux et plus aléatoire car tout était sur papier. Le client fabriquait ses plateaux lui-même (là aussi c’était un sacré boulot), et on se débrouillait sur place pour tout le reste. C’était plus long et plus compliqué à l’époque mais nous n’avions pas le choix.

Le concept a évolué progressivement, je me suis spécialisé dans le secteur H.B.J.O, et c’est en 1999, durant une liquidation que j’ai rencontré Mme Baster et que tout a alors bien avancé. En effet, elle est issue du monde de la bijouterie et elle m’a beaucoup apporté.

Ensemble, nous avons développé O.C.S et élargi les services proposés. L’essor d’internet a permis d’en faire plus et d’aller plus vite. Nous avons su nous adapter à la modernisation et à l’évolution du milieu.

Nous avons par exemple mis au point un service de location de plateaux de présentation et de matériel, pour éviter au client de devoir les faire lui-même. Nous avons, petit à petit, formé une équipe de vendeurs de confiance, spécialisés en H.B.J.O. pour épauler nos clients, ce qui est un véritable plus pour eux. Nous avons mis au point un logiciel informatique qui permet l’étiquetage individuel des articles (ce qui représente un gain de temps énorme par rapport à un étiquetage manuel), nous avons également fait évoluer l’habillage vitrines (plus qualitatif). La communication publicitaire a elle aussi beaucoup évolué grâce à notre agence de communication AlterEgo13 qui nous propose des supports plus qualitatifs à des prix négociés « grands comptes ».

Au fur et à mesure des années, j’ai su m’entourer d’une équipe essentiellement familiale, compétente et fidèle. Nous faisons en sorte d’être toujours réactifs par rapport à l’évolution du marché, de proposer des services toujours plus qualitatifs et personnalisés, et le plus important, de rester à l’écoute des attentes de nos clients ».

Je crois qu’on peut dire que c’est une entreprise familiale qui a su évoluer et s’adapter et que l’idée de départ a bien grandi ?

« Oui c’est vrai !! Même si c’est un concept qui a fait beaucoup d’émules (oui oui… on m’a beaucoup copié !), sans vouloir paraître prétentieux mais avec beaucoup de fierté, je peux dire que je suis le créateur, le fondateur de ce concept qui a su séduire plus de 1 380 bijoutiers à ce jour. Ce n’est pas rien quand même !!

Et maintenant que je suis en retraite, je suis fier que cette belle entreprise reste dans la famille ».